Collectif Paris


Hommage à Albert LIAGRE


Qui peut, à la Fédération Nationale des Anciens Combattants des Organismes de Sécurité Sociale, dire qu’il n’a jamais entendu parler de toi ? Personne je pense ; tu étais un personnage qui ne laissait pas indifférent, tant par ta stature que par ta facilité à discourir vu le large éventail de ton savoir.

Originaire des Ardennes où tu as vu le jour à Charleville le 8 avril 1932, tu y as fait tes études et obtenu le B.E.P.C. puis un brevet professionnel de comptable. C’est alors que le 01/11/1948 tu es entré dans « l’institution » en devenant agent de la C.P.A.M. des Ardennes que tu as quitté le 15/06/1959. Pendant cette période tu as fait ton service militaire (7/11/1952 au 01/05/1954) puis eu égard aux évènements d’Afrique du Nord, tu as été rappelé pour servir en Algérie du 23/05/1956 au 30/11/1956.

Le 16/06/1959 tu as intégré la C.R.A.M.I.F. que tu n’as quittée que le 30/04/1968. Pendant cette période tu as été pendant deux ans comptable du sanatorium de Beaurouvre (28) et a réussi le concours d’entrée au C.N.E.S.S.S.

A la suite de quoi tu as été nommé fondé de pouvoir de l’agent comptable, puis inspecteur général et enfin sous-directeur de 1ère classe chargé de l’Action Sanitaire et Sociale.

Le 01/05/1974 tu arrivais à la C.P.C.A.M.R.P. avec le grade de Directeur Adjoint pour prendre en charge le secteur de l’Action Sanitaire et Sociale et des relations.

A la départementalisation de la C.P.C. tu devenais directeur général de la C.P.A.M. de PARIS. C’était le 08 décembre 1981. Tu fis valoir tes droits à la retraite le 01 mai 1993.

Pour autant tu ne restas pas inactif. Tes collègues te désignèrent en qualité de Président du Comité d’Histoire de la Sécurité Sociale, tâche à laquelle tu t’ais adonné tant que ta santé l’a permis.

Tu nous as quittés le 31 mars 2013 après une trop longue et douloureuse maladie incurable.

Je voudrais ici te rendre un dernier hommage en te témoignant toute mon affection et tout le plaisir que j’ai eu de travailler sous tes ordres et de t’avoir comme ami.


Michel COLIN